dimanche 18 mai 2008

Mercredi 14 mai 2008
La vida es hermosa y maravillosa! La vie est belle et merveilleuse, surtout quand on lui trouve un sens ! C’est une pensée que l’on pourrait retenir alors que vient tout juste de s’écouler la moitié de notre séjour au Guatemala. D’un côté, nous nous sommes laissés émerveiller par la beauté des paysages, de l’autre, nous sommes restés sensibles à la pauvreté et aux injustices sociales du pays. Cette semaine, nous avons été à Dejon, un village indigène, situé à quelques kilomètres de Hogar Shalom. C’est un village pauvre et marginalisé qui a marqué nos coeurs et nos yeux. On refuse parfois de voir ou d’écouter, et parfois d’aimer. Mais quand un enfant aux dents pourries à cause de la malnutrition nous sourie en guise de bienvenue, quand un paysan après sa dure journée au champs nous offre sa bonne humeur, notre coeur s’ouvre et nous pensons à la vie, nous pensons à notre façon de vivre. C’est parfois important de s’oublier et de prendre le temps de connaître ceux qui nous entourent. Chaque échange est important, chaque échange est un cadeau. En revenant de notre visite de Dejon, Edgar le fondateur de Hogar Shalom nous a fait un témoignage. Il nous a raconté son histoire et nous avons compris les motivations qui l’on poussé à mettre le projet Hogar Shalom sur pied. Nous avons été émus. Si le rire est contagieux, les larmes aussi. Nous apprenons que derrière chaque sourire il y a une histoire souvent insoupçonnable. Chaque enfant de l’orphelinat a connu une situation très difficile mais parce que quelqu’un lutte pour eux, ils ont maintenant l’opportunité qui leurs manquait. C’est donc vrai que la foi soulève les montagnes.
Nous savions que l’expérience que nous allions vivre au Guatemala pourrait changer certaines choses en nous. Nous avons envie de nous engager encore plus et de participer aux projets de développement de Hogar Shalom en faisant entre autres de la sensibilisation à notre retour au Canada. Notre année de bénévolat prendra tout son sens quand longtemps après nous nous rappelerons d’un sourire et d’une histoire.

Martine Brisson

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